top of page

HONORER LA VIE

Certains semblent penser

Qu'ils aiment la Vie vraiment

En glorifiant dans les creux d'âme

La Mort et la destruction innocente.


Certains croient qu'il y a des excuses

Assez valables et logiquement justifiées

D'utiliser leur pouvoir de création sacré

Pour abuser la Nature et les autres âmes.


L'Homme a créé des vertus très solides

Des lois éthiques et morales dictées par Dieu

Il a écrit des infinités de livres et de règles

Pour se convaincre de son propre non-sens.


L'Homme est si confus, mais tant hilarant

Perdu dans les voiles de ses illusions nues

Il s'invente lui-même l'histoire si souffrante

Et après, il se plaint d'être bien trop déprimé.


Il cherche secrètement, avec grande passion

De faire la vraie guerre à n'importe quoi. Mais,

Comme l'abus n'est pas dans sa nature innée

Il s'invente des bibles pour pouvoir la déclarer.


Et, si ce n'est pas une bible ou texte religieux

Ce n'est pas très grave, ne t'inquiète pas trop

On a créé plein d'autres trucs pour les athées

La science, la politique, l'économie, l'art et l'IA.


* * *


Peu importe qui dicte ton libre-arbitre

Peu importe quelles sont tes croyances

Si tu as un "maître" extérieur quelconque

Si tu suis aveuglément l'opinion des autres


Si tu te soumets comme un esclave

Si tu demandes la protection autoritaire

Si tu veux qu'on te sauve et dise quoi faire

Si tu as déjà oublié de penser avec ton cœur


Si le raisonnement qui n'est pas logique

Doit quand même être vrai juste parce que

Dans ta tête très obéissante, terrifiée, réprimée

La bouche d'un expert diplômé dit toute la Vérité.


Tu juges tes politiciens élus et tes leaders choisis

D'incompétents, de corrompus, de diaboliques

D'ignorants, d'endormis, de malades mentaux

Et en même temps tu fais ce qu'ils te racontent.


Tu appliques leurs ordres et leurs croyances

Comme un chien battu sans aucun mot à dire

Tu obéis comme un cave à leur pur non-sens

Mais, tu te crois très "consciemment éveillé".


Il y a des gens qui croient que l'internet

Les réseaux sociaux et médias robotisés

Sont la voie de la sage raison de la vérité

Juste parce qu'ils reconfirment notre peur.


C'est drôle les gens qui pensent encore

Que la réalité dans laquelle ils vivent

Est gouvernée par la raison analytique

Non pas les croyances de leur souffrance.


Ils pensent qu'ils ont déjà tout compris

Ont découvert tous les grands mystères

Ils se pensent déjà au sommet du savoir

Parce qu'ils ont écouté trop de YouTube.


Il y a aussi ceux qui se croient en bas

Pas à la hauteur, pas assez crédibles

Parce qu'ils n'ont pas le bout de papier

Le diplôme qu'il faut pour être le leader.


* * *


Ça brise le cœur de voir combien de personnes

N'ont aucune confiance dans leur pouvoir inné

Tous sont des cocréateurs de cette réalité déjà

Mais, apparemment, pas capables de la changer.


On a créé des classes sociales et des titres

Basés sur nos propres croyances limitantes

On a choisi des rois, criminels et esclaves

Pour s'amuser dans ce théâtre ensemble.


On a décidé de rendre l'amour payant

On a décidé que la Nature est limitante

Donc elle doit servir à enrichir les riches

Pour protéger les pauvres de leur misère.


On a décidé de dire à tout le monde

Que pour manger, se loger, et bien vivre

Ils ont besoin de se convertir en esclaves

Mais, juste de 9 à 5, ce n'est pas si pire.


Les gens tombent malades en travaillant

Mais, on s'en fout, c'est ça le prix à payer

Pour vivre dans une société aussi civilisée

Où la liberté demande le sacrifice étrange.


Passer la vie au bureau stérile, climatisé

Pour dire à tes enfants après, en rage

Que tu n'as pas su être un bon parent

Parce que ton boulot prenait trop d'espace.


Tu n'as pas trouvé le temps d'aller au parc

Pour regarder ta progéniture se balancer

Pour faire des châteaux magiques en sable

Pour écouter, ressentir l'amour de tes enfants.


Tu penses que parce que ta job est importante

Et que ton compte en banque est bien gonflé

Tes enfants vont grandir dans la vraie plénitude

De ton amour inconditionnel si attentionné.


Tu penses que l'école peut leur apprendre

Comment développer un attachement sain

Comment parler de nos émotions et peines

Parce que toi tu n'as pas l'énergie pour ça.


Tu penses que tes enfants vont te remercier

De les envoyer dans des écoles prestigieuses

D'avoir des gardiennes qui parlent 10 langues

De ne jamais les regarder grandir à leurs côtés.


Tu penses qu'en abandonnant ton enfant

Devant une manette froide ou un écran virtuel

Tu réponds à sa volonté et ses désirs étranges

Mais, en réalité, c'est toi qui veux qu'il se la ferme.


Distraire un enfant avec la haute technologie

Est une stratégie très confortable des adultes

Ça leur permet d'oublier pour un bref moment

Leur responsabilité de jouer, d'en prendre soin.


Mais, où est-ce que ce monde va comme ça

Nos jeunes ne sont plus ravis comme avant

Ils ont tous peur de socialiser, de se parler

On dirait qu'ils sont tous un peu perdus.


* * *


Mais, qui voulais-tu qui leur apprenne

Comment connaître le monde si vaste

Doté d'une sécurité confortable et juste

Si leur liberté vit dans la terreur impossible.


Comment être là pour accueillir l'autre

Dans l'acceptation totale et sans jugement

Si personne ne t'a enseigné auparavant

Comment aimer le monde et son prochain.


Si tu n'as jamais reçu l'amour véritable

Comment peux-tu savoir ce que c'est ?

Comment prétends-tu si bien aimer l'autre

Si tu crois toujours que tu n'as pas eu assez.


Si tu fais des fichiers Excel pour contrôler

Toutes les fois que tu as partagé ton amour

Si tu fais des comptes numériques rationnels

Pour t'aider à décider qui t'aime bien ou non


Si tu crois que l'amour est une transaction

Si tu crois que tu dois le mériter avant

Si tu penses que tu ne seras jamais assez

Si ton bonheur dépend de ta logique passée


S'il y a au moins un "oui" à ces rhétoriques

Tu ne sais probablement pas encore aimer

Tu n'as potentiellement pas encore ressenti

La transcendance et la jouissance d'être aimé.


Le cœur qui a été reçu et aimé dans l'absolu

Prend conscience de sa vraie dette d'amour

Il arrête de calculer et de penser bien trop

Il commence à offrir l'amour partout aussi.


* * *


Le temps sacré en cycles s'est transformé

En chiffres froids et précisément calculés

Les minutes si soigneusement comptées

Les secondes implacablement facturées.


L'horloge mécanique nous enchaîne

Dictant le rythme de nos vies entières

Comme si nos âmes si belles n'étaient

Que des machines à bien programmer.


Nous avons oublié les saisons

Le rythme lunaire et sa sagesse

Pour nous soumettre au calendrier

Des deadlines et des objectifs urgents.


Nous courons après ce temps qui fuit

Notre éternité n'est pas assez pour vivre

Toujours trop occupés pour ressentir

La vie qui passe entre nos doigts vides.


L'enfant veut explorer sans affluence

Jouer dans l'immortalité du moment

Mais on lui apprend déjà le prix fictif

Du temps sacré converti en capital.


"Dépêche-toi", "On n'a pas le temps"

Ces mots brisent son lien authentique

Avec le présent qui s'étire par magie

Dans l'émerveillement sans fin réelle.


* * *


Nous avons recouvert de béton

La terre vivante qui nous porte

Transformé les forêts millénaires

En objets jetables sans âme.


Les océans qui ont bercé les rêves intimes

De tous nos ancêtres qui pleurent encore

Puis nous nous étonnons encore pourquoi

On se sent si appauvris et confus dedans.


Déconnectés des rythmes spontanés

Nous habitons des boîtes stériles

Nos pieds ne touchent plus le sol

Nos yeux évitent la lumière des étoiles.


Comment savoir qui nous sommes ici

Quand nous fuyons la Nature elle-même

Qui nous a pourtant conçus dans l'amour

Dans sa sagesse d'imperfection parfaite ?


La Nature n'est pas une ressource

À exploiter jusqu'à l'épuisement

Elle est la matrice sacrée, mystique

D'où émerge toute conscience.


Chaque arbre coupé sans vrai respect

Est une bibliothèque en cendres noires

Chaque espèce qui s'éteint en silence

Est une part de nous qui disparaît aussi.


Pourtant, elle attend patiemment

Prête à nous réenseigner ses secrets

La sagesse du champignon nourricier

De l'abeille qui danse vers le nectar.


* * *


Imagine une société nouvelle

Où le succès se mesurerait

À la profondeur des liens créés

Non aux possessions accumulées.


Où l'économie servirait la vie

Au lieu d'épuiser l'humanité

Où nos échanges nourriraient

Les corps, les cœurs et l'esprit.


Des écoles cultivant la vraie curiosité

Où apprendre serait une joie de vivre

Où chaque enfant découvrirait, offrirait

Ses dons uniques pour le monde entier.


Des communautés où les vieux maitres

Partageraient leur sagesse profonde

Où le temps serait un droit sacré

Et la lenteur une vertu honorée.


Un monde où chaque travail et service

Deviendrait une forme d'art à savourer

Où chaque geste porterait en beauté

L'empreinte unique de ton essence.


Où s'effaceraient les frontières

Entre obligation et plaisir créatif

Où la beauté guiderait nos choix

Au-delà du simple intérêt ou profit.


* * *


Nous portons les cicatrices silencieuses

De mille générations de blessés avant nous

Les croyances limitantes héritées en sang

Comme un poison transmis sans le savoir.


"La vie est dure et injuste", "Il faut se battre"

"Ne rêve pas trop, tu souffriras encore plus"

Ces phrases passent de parent à enfant naïf

Perpétuant la douleur ancestrale si illogique.


Mais nous pouvons briser ces chaînes dures

En regardant nos blessures avec le courage

En guérissant l'enfant qui pleure doucement

Dans les recoins très sombres de notre être.


Pour ne plus projeter nos peurs et nos hontes

Sur les générations nouvelles et encore à venir

Pour leur permettre enfin de cocréer ensemble

Un monde que nous, nous n'osons que de rêver.


C'est le travail sacré qui nous appelle

Transformer la souffrance en sagesse

Transmuter nos traumas personnels

En transcendance collective profonde.


Pour que nos enfants, libérés

Du poids des erreurs anciennes

Puissent enfin déployer leurs ailes

Dans un ciel dégagé de nos ombres.


* * *


Ton bonheur n'est pas un paradis isolé

Il est tissé dans la toile interconnectée

De tous les êtres qui respirent l'abondance

Sur cette belle terre que nous partageons.


Tu ne peux pas vraiment prospérer loin

Si tes frères humains souffrent autant

Si la terre qui te soutient si fidèlement

Meurt en silence pour nos ignorances.


Nous respirons tous le même air

Buvons l'eau des mêmes sources

Nos corps faits de poussière d'étoiles

Partagent les mêmes origines cosmiques.


Cette séparation que nous croyons réelle

N'est qu'une illusion de notre esprit tordu

L'histoire loufoque que nous nous racontons

Pour justifier notre inconsciente indifférence.


Quand tu honores vraiment la Vie réelle

Dans toutes ses expressions multiples

Quand tu reconnais ton propre visage

Dans celui de chaque être rencontré


La compassion cesse d'être un effort

Elle devient ton état normal d'être toi

Le flux spontané de ta conscience pure

Reconnaissant sa vraie nature sauvage.


C'est pourquoi honorer la Vie

Commence dans l'ici et maintenant

Dans ce joli cœur qui bat en toi

Dans cette main ouverte vers l'autre.


Dans ce choix quotidien de voir la clarté

Au-delà des apparences trompeuses

L'unité fondamentale et super sacrée

Qui relie toute existence en cohérence.


* * *


Il existe une voie plus intéressante

Pour honorer véritablement la Vie

Reconnaître sa valeur intrinsèque

Au-delà de tout opinion du marché.


Sentir sa pulsation si vulnérable

Dans chaque être qui nous respire

S'incliner avec gratitude et grâce

Devant sa sagesse immémoriale.


Voir en l'enfant un maître précieux

Qui nous rappelle la joie et l'extase

D'exister sans calcul ni stratégie

Dans l'émerveillement constant.


Découvrir le temps comme don flexible

Non comme tyran de nos vies plates

Savourer chaque instant qui passe

Dans sa plénitude irremplaçable.


Quand notre Nature redevient pour toi

Non pas une ressource illimitée à exploiter

Mais communauté vivante et sensible

Dont tu n'es qu'un membre parmi d'autres.


Quand les arbres et les rivières

Te parlent à nouveau clairement

Dans cette langue sans sonorité

Que ton corps n'a jamais oubliée.


Quand ton travail et ta mission se transforme

En expression de tes désirs et dons uniques

Non pas une lutte pour faire survivre l'ego

Mais une offrande de Toi à notre monde.


Une danse où ton être déploie

Ses couleurs et ses talents innés

Pour servir la vie qui t'entoure, t'aime

Dans un échange d'abondance de tout.


Alors tu commences à te voir mieux

À honorer la Vie dans son mystère

À ressentir que l'amour n'est pas rare

Mais le tissu même de l'existence.


 
 
bottom of page